Actualités | Portrait et témoignages de volontaires
Découvrez le portrait de Mme de Naoual ES-SMAKI, volontaire internationale de la Francophonie de la promotion 2019
mardi 25 août 2020

Marocaine
Enseignante de la langue française au département de français à l’université Hanoi.
Promotion 2019
Je m’appelle Naoual, jeune Marocaine affectée au Viêtnam en tant qu’enseignante de la langue française au département de français à l’université Hanoi.
Titulaire d’un master professionnel en "Tourisme Responsable et Développement Humain" à l'Université Abdelmalek Essaadi à Tétouan (Maroc). Mon parcours s’est toujours inscrit dans le giron de la Francophonie car j’ai acquis l’essentiel de mon expérience professionnelle au sein de l’Association Marocaine de Chantier Ecole pour le développement, en tant que formatrice en langue française et en communication. De ce fait, mes loisirs tournent autour de la formation, le travail social, le tourisme responsable, le développement durable et la langue française.
La Francophonie m’offre aujourd'hui une riche expérience personnelle, professionnelle et interculturelle.
Pays d’affectation et mission
Arrivée à l’aéroport Noi Bai, le 18 Août 2019, après un long trajet en avion (3 Escales), personne n’est là pour m’accueillir ! Peu importe j’étais tellement motivée et prête pour relever un nouveau défi que la vie m’a offerte ! Bienvenue au Viêtnam, pays du Dragon et des légendes ! Après mon installation à la résidence de l’Université, j’ai eu le plaisir de rencontrer mon tuteur Monsieur Cong Van Tran au département de langue de Français qui m’a bien accueillie et ma servi le thé vietnamien (sans sucre !) J’ai rencontré aussi quelques nouvelles collègues.
Après deux jours de repos, j’ai commencé le boulot, en tant qu’enseignante de la langue française.
Découvrir la pédagogie asiatique était passionnant pour moi. Échanger avec les autres enseignants compétents et même mes étudiants sur leurs expériences, tout en essayant d’appliquer de nouvelles pédagogies, techniques d’apprentissage en créant une communauté de partage autour de ce que je fais, était pour moi une expérience de vie exceptionnelle.
L’enseignement requiert de la patience, de la persévérance et surtout une solide résistance au stress. Ce n’était pas facile pour moi de gérer 5 classes de 15 à 30 étudiants au Vietnam. Mais avec des étudiants très accueillants c’était passionnant.
Les étudiants ont été au centre de ma réflexion et de mes actions. Ma mission centrale est celle de la transmission du savoir et cela nécessitait un travail considérable au préalable. Je préparais ainsi consciencieusement mes supports avant chaque cours, en m'appuyant tant sur le programme fixé par le département de français que sur mes propres méthodes de travail.
Lorsque je dispense mon cours, je veille à faire participer l'ensemble de la classe et à rendre le suivi des élèves le plus personnalisé possible, tout en essayant de garder une bonne dynamique entre les élèves. Je participe avec les autres professeurs à l'organisation régulière des contrôles et des évaluations afin de suivre de façon précise les avancées de nos élèves et reprendre les points de faille avec eux. Souplesse et autorité, sont mes propres clés que j’utilise de façon à encourager les élèves tout en réussissant à maintenir le calme dans la classe. Le français considéré comme la matière la plus importante de la formation de l'étudiant, mon rôle est alors crucial. Face à des étudiants manquant parfois de motivation ou d'intérêt, je dois faire preuve de patience, de créativité et de pédagogie illimitées avec les élèves démontrant le plus de difficultés. L’accompagnement doit être renforcé et personnalisé au mieux.
La nourriture était mon unique obstacle jusqu’à aujourd’hui. Cuisine vietnamienne a base du porc, vin, alors que la consommation de la viande du porc, de vin et d’autres boissons alcoolisées est interdite par l’Islam, ma religion. Mais cet obstacle s’est révélé infime puisque je me suis remise rapidement à faire la cuisine.
Volontariat et Francophonie
Acquérir de l’expérience à l’échelle internationale a toujours été mon grand objectif tant au niveau professionnel qu’académique.
La passion de voyage, d’aller vers l’inconnu et vers les autres, ont été mes vrais atouts durant ma mission.
L’université de Hanoi est toujours en mouvement et surtout notre département de français.
J’ai pu participer à plusieurs évènements depuis mon arrivée tels que des circuits touristiques avec le club du tourisme francophone, un ensemble de conférences et séminaires de la francophonie, une journée de la culture marocaine à la francophonie avec mes étudiantes !
A l’occasion de la journée internationale de volontariat, j’ai co-organisé avec mon collègue VIF affecté au Cambodge, Fabrice BOSSOU, un atelier de formation au profit des étudiants vietnamiens.
En effet, je souhaiterais que les structures d’accueil impliquent de plus en plus les VIFs dans leurs missions, et que les acteurs de la francophonie travaillent sur la suppression des VISAS pour les VIFS afin d’éviter toutes complications administratives et leur permettre de bien accomplir leurs missions.
L’après-volontariat
On ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve !!! J’espère revenir dans mon pays avec des outils qui me permettront de mieux faire les choses, d’améliorer les choses dans mon beau pays le Maroc.
Mieux encore, suivre mes études doctorales au sein d'une université étrangère notamment au Canada car, selon mon point de vue, les expériences à l’étranger restent toujours un moyen de grandir et de s’ouvrir.
Je compte rester ouverte à toutes les opportunités qui pourraient s’offrir à moi, notamment dans le domaine de la coopération internationale et de l’enseignement qui est un domaine par lequel j’ai toujours été attirée, que ce soit à travers mes différents engagements bénévoles que professionnels. On entend également beaucoup parler d’entrepreneuriat aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la sphère francophone et je fais partie de ceux qui considèrent que les carrières sont de moins en moins linéaires. Ainsi, j’envisagerais volontiers la création d’une activité qui aurait une dimension sociale ou touristique, tout en cherchant à impacter positivement les rapports entre les individus.
Ma devise
Il n’y a qu’une seule chose qui puisse vous faire échouer : c’est de croire que vous devez être une autre pour réussir.
Enseignante de la langue française au département de français à l’université Hanoi.
Promotion 2019
Je m’appelle Naoual, jeune Marocaine affectée au Viêtnam en tant qu’enseignante de la langue française au département de français à l’université Hanoi.
Titulaire d’un master professionnel en "Tourisme Responsable et Développement Humain" à l'Université Abdelmalek Essaadi à Tétouan (Maroc). Mon parcours s’est toujours inscrit dans le giron de la Francophonie car j’ai acquis l’essentiel de mon expérience professionnelle au sein de l’Association Marocaine de Chantier Ecole pour le développement, en tant que formatrice en langue française et en communication. De ce fait, mes loisirs tournent autour de la formation, le travail social, le tourisme responsable, le développement durable et la langue française.
La Francophonie m’offre aujourd'hui une riche expérience personnelle, professionnelle et interculturelle.
Pays d’affectation et mission
Arrivée à l’aéroport Noi Bai, le 18 Août 2019, après un long trajet en avion (3 Escales), personne n’est là pour m’accueillir ! Peu importe j’étais tellement motivée et prête pour relever un nouveau défi que la vie m’a offerte ! Bienvenue au Viêtnam, pays du Dragon et des légendes ! Après mon installation à la résidence de l’Université, j’ai eu le plaisir de rencontrer mon tuteur Monsieur Cong Van Tran au département de langue de Français qui m’a bien accueillie et ma servi le thé vietnamien (sans sucre !) J’ai rencontré aussi quelques nouvelles collègues.
Après deux jours de repos, j’ai commencé le boulot, en tant qu’enseignante de la langue française.
Découvrir la pédagogie asiatique était passionnant pour moi. Échanger avec les autres enseignants compétents et même mes étudiants sur leurs expériences, tout en essayant d’appliquer de nouvelles pédagogies, techniques d’apprentissage en créant une communauté de partage autour de ce que je fais, était pour moi une expérience de vie exceptionnelle.
L’enseignement requiert de la patience, de la persévérance et surtout une solide résistance au stress. Ce n’était pas facile pour moi de gérer 5 classes de 15 à 30 étudiants au Vietnam. Mais avec des étudiants très accueillants c’était passionnant.
Les étudiants ont été au centre de ma réflexion et de mes actions. Ma mission centrale est celle de la transmission du savoir et cela nécessitait un travail considérable au préalable. Je préparais ainsi consciencieusement mes supports avant chaque cours, en m'appuyant tant sur le programme fixé par le département de français que sur mes propres méthodes de travail.
Lorsque je dispense mon cours, je veille à faire participer l'ensemble de la classe et à rendre le suivi des élèves le plus personnalisé possible, tout en essayant de garder une bonne dynamique entre les élèves. Je participe avec les autres professeurs à l'organisation régulière des contrôles et des évaluations afin de suivre de façon précise les avancées de nos élèves et reprendre les points de faille avec eux. Souplesse et autorité, sont mes propres clés que j’utilise de façon à encourager les élèves tout en réussissant à maintenir le calme dans la classe. Le français considéré comme la matière la plus importante de la formation de l'étudiant, mon rôle est alors crucial. Face à des étudiants manquant parfois de motivation ou d'intérêt, je dois faire preuve de patience, de créativité et de pédagogie illimitées avec les élèves démontrant le plus de difficultés. L’accompagnement doit être renforcé et personnalisé au mieux.
La nourriture était mon unique obstacle jusqu’à aujourd’hui. Cuisine vietnamienne a base du porc, vin, alors que la consommation de la viande du porc, de vin et d’autres boissons alcoolisées est interdite par l’Islam, ma religion. Mais cet obstacle s’est révélé infime puisque je me suis remise rapidement à faire la cuisine.
Volontariat et Francophonie
Acquérir de l’expérience à l’échelle internationale a toujours été mon grand objectif tant au niveau professionnel qu’académique.
La passion de voyage, d’aller vers l’inconnu et vers les autres, ont été mes vrais atouts durant ma mission.
L’université de Hanoi est toujours en mouvement et surtout notre département de français.
J’ai pu participer à plusieurs évènements depuis mon arrivée tels que des circuits touristiques avec le club du tourisme francophone, un ensemble de conférences et séminaires de la francophonie, une journée de la culture marocaine à la francophonie avec mes étudiantes !
A l’occasion de la journée internationale de volontariat, j’ai co-organisé avec mon collègue VIF affecté au Cambodge, Fabrice BOSSOU, un atelier de formation au profit des étudiants vietnamiens.
En effet, je souhaiterais que les structures d’accueil impliquent de plus en plus les VIFs dans leurs missions, et que les acteurs de la francophonie travaillent sur la suppression des VISAS pour les VIFS afin d’éviter toutes complications administratives et leur permettre de bien accomplir leurs missions.
L’après-volontariat
On ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve !!! J’espère revenir dans mon pays avec des outils qui me permettront de mieux faire les choses, d’améliorer les choses dans mon beau pays le Maroc.
Mieux encore, suivre mes études doctorales au sein d'une université étrangère notamment au Canada car, selon mon point de vue, les expériences à l’étranger restent toujours un moyen de grandir et de s’ouvrir.
Je compte rester ouverte à toutes les opportunités qui pourraient s’offrir à moi, notamment dans le domaine de la coopération internationale et de l’enseignement qui est un domaine par lequel j’ai toujours été attirée, que ce soit à travers mes différents engagements bénévoles que professionnels. On entend également beaucoup parler d’entrepreneuriat aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la sphère francophone et je fais partie de ceux qui considèrent que les carrières sont de moins en moins linéaires. Ainsi, j’envisagerais volontiers la création d’une activité qui aurait une dimension sociale ou touristique, tout en cherchant à impacter positivement les rapports entre les individus.
Ma devise
Il n’y a qu’une seule chose qui puisse vous faire échouer : c’est de croire que vous devez être une autre pour réussir.
En images

Un Week-end de détente à Ninh Binh situé à 93 Km au sud de Hanoi

Point de départ de mes aventures au continent asiatique, randonnée au cœur du SA PA, Viêtnam

Lào dài est une robe traditionnelle vietnamienne, avec mon tuteur Monsieur Tran Van Cong, Doyen du Département de Français

Rencontre avec la population locale de San Sả Hồ, l’une de minorités ethniques du SA PA

Lors de la fête de Noel organisée par le président de l’Université avec les professeurs étrangers à l’université
→Pour découvir d'autres portraits de VIF, cliquez ici.

Un Week-end de détente à Ninh Binh situé à 93 Km au sud de Hanoi

Point de départ de mes aventures au continent asiatique, randonnée au cœur du SA PA, Viêtnam

Lào dài est une robe traditionnelle vietnamienne, avec mon tuteur Monsieur Tran Van Cong, Doyen du Département de Français

Rencontre avec la population locale de San Sả Hồ, l’une de minorités ethniques du SA PA

Lors de la fête de Noel organisée par le président de l’Université avec les professeurs étrangers à l’université
→Pour découvir d'autres portraits de VIF, cliquez ici.